Alger la Blanche – Entre mer, lumière et mémoire
Posée en amphithéâtre face à la Méditerranée, Alger, surnommée « la Blanche » en raison de ses façades éclatantes, est une ville aux contrastes saisissants. Capitale vibrante, elle marie avec élégance l’héritage ottoman, les empreintes coloniales françaises et l’âme profondément algérienne qui l’anime.
Au cœur de la ville trône la Casbah, joyau classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Ce labyrinthe de ruelles pavées, de maisons à patios intérieurs et de portes anciennes cache mosquées, mausolées et palais du XVIᵉ siècle, vestiges de la splendeur de l’époque ottomane. À chaque détour, l’histoire murmure entre les murs blanchis à la chaux.
En contrebas, le front de mer, avec ses bâtiments néo-mauresques et ses arcades ouvertes sur la mer, rappelle la splendeur coloniale. Le quartier de la Grande Poste et la rue Didouche Mourad, animés et commerçants, illustrent la vie quotidienne dans une ville qui bouge, vit et se réinvente.
À l’ouest, Notre-Dame d’Afrique, perchée sur les hauteurs de Bologhine, veille sur la baie d’Alger. Sa coupole et ses mosaïques évoquent un Orient méditerranéen, tandis que sa devise, « Notre-Dame d’Afrique, priez pour nous et pour les musulmans », témoigne d’un passé de coexistence.
Alger, c’est aussi le Jardin d’Essai du Hamma, poumon vert et jardin botanique remarquable, où l’on vient flâner à l’ombre des palmiers et bambous géants. Non loin, le Mémorial du Martyr dresse fièrement ses trois palmes de béton en hommage à ceux qui ont lutté pour l’indépendance.
Ville de culture et de contrastes, Alger fascine par sa lumière unique, ses cafés à l’ancienne, ses terrasses surplombant la mer, son bruit de tramway, ses marchés populaires, et surtout par la chaleur de ses habitants.